Salut à tous! C’est le grand jour, oui, le très grand jour ! L’ESSEC et le Sénat reviennent frapper un grand coup avec le lancement de la 11e édition de Tremplin Entreprises. Enfilez vos gants, chers entrepreneurs, car aujourd’hui, nous allons plonger dans le vif du sujet avec Julien Morel, le grand manitou d’ESSEC Ventures. Il va partager ses coups de coeur, ses conseils et nous révéler ce que vous devez faire pour enchanter nos amis, les investisseurs.
Menu de l'article
ToggleEt tout d’abord… Pourquoi se jeter dans les bras des capital-risqueurs ?
Hé bien, parce que sans leur aide, comment réussir à transformer une simple idée R&D en un produit – une bombe – prêt à conquérir les marchés? Comment étoffer son équipe, masteriser un processus ou donner du punch à l’image de son entreprise vis-à-vis du monde extérieur – fournisseurs, distributeurs, concurrents? Mais attendez une seconde! Un capital-risqueur, c’est pas juste un portefeuille bien rempli. Oh non, c’est un allié stratégique, un dénicheur de solutions, un professionnel aguerri qui a déjà pataugé dans les eaux parfois tourmentées de la haute croissance.
Alors, à qui le capital risque fait-il de l’oeil ?
Principalement aux entreprises qui ont le nez fin. Celles qui ont flairé une opportunité sur un marché assez large et qui sont armées pour y répondre à travers une innovation de produit et de service ou dans la stratégie ou le business model. En gros, si elles peuvent afficher des perspectives de croissance fort alléchantes, elles seront dans le viseur des investisseurs. Dans le mille, Émile !
Mais quel est le bon moment pour faire le grand saut ?
Il existe un Arc-en-ciel des investisseurs, taillés pour les différents niveaux de maturité de l’entreprise. Lorsque vous faites vos premiers pas, vous pouvez compter sur les business angels, certaines holdings ISF et fonds d’amorçage seront vos meilleurs copains. Ensuite, lorsque vous serez prêt à prendre votre envol, vous pourrez faire signe aux fonds d’investissement qui proposent des soutiens plus consistants.
Bon, alors comment éblouir un capital-risqueur?
Miss Univers n’a rien à envier au monde de l’entrepreneuriat! L’équipe joue un rôle décisif : son profil, sa complémentarité, son expérience, sa vision… De quoi donner le tournis! Mais n’oublions pas l’actif tangible développé par l’entreprise et le fameux business plan qui donne corps au projet. Évidemment, n’oubliez pas de jouer la carte de l’ambition : les capitaux-risqueurs fondent pour les entreprises prêtes à faire bouger les continents de leur marché! Et si vous avez déjà dans votre viseur des perspectives de sortie, je peux vous dire qu’ils seront aux anges!
Et concrètement, qu’est-ce qu’un bon deal?
C’est simple : un bon deal, ce n’est pas juste une histoire d’argent. C’est une alliance, un pacte qui lie des Hommes pour plusieurs années, tous animés par les mêmes intérêts. Le pacte d’actionnaires, c’est le guide, le mode d’emploi qui définit les droits et les devoirs de chaque parti sur le long terme. Si vous voulez mon avis, ne lésinez pas à bien le ficeler lors de l’entrée au capital d’un nouvel investisseur.
Mais bon, en tant que directeur de la filière Entrepreneuriat à l’ESSEC, doit-on avoir peur de la levée de fonds?
Bien sûr que non! À l’ESSEC, nous vous tendons la main pour vous aider à franchir cette étape. Parce qu’au-delà d’aider à la rédaction du Business Plan, nous avons créé un fonds d’amorçage. ESSEC Ventures investit ou co-investit dans les meilleurs projets portés par nos brillants étudiants et conçus au coeur de notre incubateur. Nous leur enseignons les subtilités de la valorisation, les mécanismes d’augmentation de capital, la négociation de pacte d’actionnaires, et nous élargissons leur réseau. Tremplin Entreprises est la preuve vivante de cet engagement. Et avec le soutien du Sénat et de nos partenaires, c’est le premier événement du capital risque en France. Alors, prêt à changer le monde ?