Dans nos interactions sociales, la façon dont nous communiquons dépasse largement les mots que nous prononçons. La communication non verbale est une composante essentielle pour décoder les messages que nous échangeons avec nos interlocuteurs et peut parfois en dire plus long que des discours entiers.
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ToggleQu’est-ce que la communication non verbale ?
La communication non verbale englobe l’ensemble des signaux et comportements qui ne sont pas exprimés par des mots, mais qui transmettent tout de même un message à nos interlocuteurs. Les visages, les mouvements, les gestes, le ton de la voix et bien d’autres éléments peuvent influencer ce langage un peu mystérieux qu’est la communication non verbale.
Les différents types de communication non verbale
- La communication parakinésique : elle concerne tous les mouvements du corps qui peuvent être interprétés, comme les mimiques faciales, la posture ou les gestes des mains.
- La communication proxémique : elle englobe l’utilisation de l’espace entre les individus et la distance entre les corps, qui peut varier selon les cultures et les situations sociales.
- La communication chronémique : elle est liée à l’usage du temps dans le dialogue, comme les pauses, les silences ou la prise de parole.
- La communication haptique : elle implique le toucher et les contacts physiques, des poignées de mains aux accolades.
- La communication vocale : même si elle ne transmet pas de mots, la voix est également importante pour ce qui est du ton, du débit ou des variations d’intensité.
Les enjeux de la communication non verbale
La communication non verbale joue un rôle très important dans notre compréhension des situations sociales et professionnelles auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement. Elle peut permettre de renforcer un point exprimé verbalement, mettre en évidence un désaccord, ou aider à établir une connexion avec autrui.
Comprendre les intentions de l’autre
Les signaux non verbaux peuvent aider à mieux saisir les pensées et les émotions des autres personnes. Par exemple, lorsqu’un interlocuteur croise les bras, cela peut traduire une attitude défensive ; tandis qu’un sourire accru pourrait signifier de la nervosité. Prester attentifs à ces signaux peut donc améliorer notre réactivité face aux besoins et sentiments de nos interlocuteurs.
Réguler et adapter nos propres messages
Être conscient de notre propre langage corporel et gestuel permet également d’adapter notre communication en fonction des situations, pour éviter les malentendus et être plus convaincant. Par exemple, maintenir un contact visuel modéré montre que nous écoutons notre interlocuteur et lui accordons de l’importance, tout en évitant de donner l’impression de le fixer.
Renforcer notre crédibilité et notre persuasion
Les signaux non verbaux peuvent également servir à renforcer la crédibilité de nos propos, en montrant que nous sommes sûrs de nous et maîtrisons notre sujet. Une posture droite, des gestes mesurés et un ton assuré contribueront à convaincre votre auditoire de la pertinence de vos arguments.
Bien interpréter les signaux de communication non verbale
Il n’est pas toujours facile de décrypter les messages contenus dans les comportements non verbaux, et une mauvaise interprétation peut entraîner des quiproquos ou des tensions inutiles. Voici quelques conseils pour mieux comprendre ces signaux :
- Tenir compte du contexte : certains gestes peuvent avoir des significations différentes selon les cultures, les circonstances ou les individus impliqués. Il est donc crucial de mettre en perspective ces éléments avant de tirer des conclusions hâtives.
- Prendre en considération l’ensemble des signaux : au lieu de se focaliser sur un seul détail, il est préférable de rationnaliser notre compréhension des informations perçues en les combinant entre elles lorsqu’elles concordent avec le dialogue.
- Faire preuve d’empathie : essayer de se mettre à la place de l’autre personne permet souvent de mieux saisir ses intentions, ses émotions et son point de vue. L’empathie est une clé précieuse pour décrypter les messages non verbaux envoyés par nos interlocuteurs.
- Pratiquer l’écoute active : poser des questions, reformuler les propos de notre interlocuteur et lui donner l’impression que nous sommes réellement intéressés à ce qu’il dit, peut faciliter la collecte d’information afin de mieux cerner les éléments qui sont exprimés verbalement et non verbalement.
Pour conclure : développer ses compétences en communication non verbale
Même s’il est difficile de contrôler entièrement tous les aspects de notre propre langage corporel, il est recommandé de preserver attentifs aux conséquences potentielles de nos gestes, expressions faciales et autres signaux non verbaux. Prendre conscience de l’impact de ces signaux sur les interactions avec autrui est un atout précieux pour réussir sa vie personnelle et professionnelle.