Franchisés : connaître vos obligations et droits pour une collaboration réussie

Franchisés : connaître vos obligations et droits pour une collaboration réussie

Allons droit au but, le franchisé, oui, la personne derrière le comptoir qui fait tout tourner, a-t-il vraiment la vie facile ? Soyons clairs, il est unique dans son genre, mais il n’est pas libre comme l’air. Il y a des règles du jeu à respecter. Tour d’horizon de ces balises qui guident, pour ne pas dire emprisonnent, le franchisé sur la route du business.

Faire le bon choix pour son nid douillet

D’abord, il a beau avoir une boule à facettes de choix pour où il pose ses valises, il n’a pas la totale commandite. Il ne peut pas attacher son âne où il veut! Ah non! L’endroit de son point de vente, la terre promise, est soit délimitée géographiquement, soit choisi en consultation avec le roi de la franchise. En gros, il doit jeter l’ancre dans une zone déterminée, hospitalière pour que le bizness fleurisse, aux recommandations de son franchiseur. C’est un peu comme installer sa tente dans un camping déjà balisé!

La belle bureaucratie

Ensuite, juste parce qu’il a signé la sacrée déclaration de franchise, il ne peut pas simplement ouvrir les portes et commencer à faire des affaires. Oh non! Il doit courir le marathon des paperasses, se prendre la tête avec de lourdes formalités administratives pour obtenir toutes les autorisations nécessaires (tu sais, ces paperasses qu’on adore tous) avant de pouvoir soulever le rideau de son commerce et accueillir le monde entier!

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Bien aligné avec le chef d’orchestre

Et puis vient la règle en or qui effraie une flopée de franchisés! Il doit se mouler, comme un caméléon, dans la stratégie du franchiseur, utiliser ses outils, ses méthodes et ses process – même les plus farfelus – sans broncher. En d’autres termes, il doit danser la danse du franchiseur, parfois au pas cadencé. Pour ce qui est de ses propres idées, comme des promotions spéciales ou un nouveau produit, faudrait déjà voir si c’est compatible avec le contrat de franchise, hein !

Retour à l’école

Puis, il a beau être Nostradamus de son domaine, notre franchisé doit se recycler tout le temps! Il doit emmener, lui et ses ouailles, à la formation du franchiseur. Refuser d’apprendre quelque chose de nouveau ? Hé ben, pas vraiment une option pour lui. C’est un peu comme le sucre dans le thé, il faut aller avec le flot, son franchiseur le préfère aligné à sa méthode et à son savoir-faire.

Sortir le chéquier

Et parlons argent, juste au passage. D’accord, c’est un peu comme casser un œuf pour faire une omelette; notre franchisé doit sortir un petit pécule pour son droit d’entrée et les royautés de la franchise. Ce n’est pas dans les petits pots qu’on fait la meilleure confiture, alors en un mot, ses recettes sont légèrement grignotées par les frais de fonctionnement de la franchise.

Le shopping du franchiseur

Enfin, et ce n’est pas des moindres, il se trouve qu’il doit faire ses emplettes surtout auprès des fournisseurs que le maestro du franchiseur va lui suggérer. Parfois, une querelle peut surgir entre eux parce que le franchisé pense pouvoir trouver un meilleur fournisseur. Mais, généralement, c’est au nom de l’uniformité du service ou du produit que la franchise impose «ses» fournisseurs. Imaginez seulement une chaîne de burgers qui n’en a pas le goût, d’un endroit à un autre, c’est du jamais vu!

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