Allons faire un saut dans le monde huppé d’un certain Warren Buffet, un as de l’investissement américain, dont le portefeuille a des allures de forteresse. Le cœur de la bataille ? Les années 1980, où son empire financier a pris forme. S’approchant à pas feutrés des 110 milliards de dollars en 2021, selon Forbes, on peut se demander : est-il l’homme le plus riche du monde ou simplement le plus rusé ? Tournons l’œil du microscope vers sa stratégie, elle repose sur des paris judicieux, des alliances économiques profitables et une approche sur le long terme pour dompter le rugissant loup de Wall Street !
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Cet astucieux de Buffet ne voit pas les bois de la forêt financière comme tout le monde. Non, notre cher Warren pense entreprises et non actions. Le pilier de cette stratégie est esquissé avec le pinceau des probabilités : une chute d’action est plus probable qu’une faillite d’entreprise. Ainsi, lui donner votre capital à gérer, c’est un peu comme acheter une entreprise au lieu de quelques actions.
S’implanter en territoire inconnu
Attention, Warren n’est pas du genre à sauter sur n’importe quelle opportunité. Il lui faut du temps, une chevauchée spectaculaire à travers les points forts et les points faibles du terrain, avant de planter son drapeau. Sa devise étant « On n’investit pas à l’aveuglette ! ». On le retrouve souvent impliqué corps et âme dans une entreprise, n’hésitant pas à apporter son aide, contrairement à d’autres investisseurs qui préfèrent surveiller de loin.
Il affectionne particulièrement les affaires dont il a déjà fait le tour, une précaution qui lui a permis de s’imposer dans le secteur financier. Après tout, la fondation de son empire repose largement sur des participations dans des entreprises financières. Comme quoi, on travaille mieux dans ce qu’on connaît !
Qui attend gagne
Mais attention, notre cher Warren n’attend pas le moment parfait pour investir. Pour lui, chaque moment cache une opportunité à dénicher. Sa férocité à l’achat n’est pas non plus inconsidérée : il raffole des parts d’entreprise quand leurs cours sont au plus bas. Une recette qui l’a amené au sommet de la montagne financière.
Warren ne croit pas en la chance, pour lui, tout doit être calculé. Il met d’ailleurs un point d’honneur à visiter personnellement les entreprises avant de se décider à acheter ou vendre. Selon lui, rien de tel qu’un coup d’œil en personne pour sentir le vent tourné.
Pendant ce temps, Warren…
Buffet a toujours un œil braqué sur l’avenir. Au moment de céder une affaire, il avance à pas de loup, pensant long terme et non court terme. C’est une leçon qu’il a apprise sur le terrain. Dans les années 80, par exemple, il pouvait acheter des parts d’entreprise pour 155 301 dollars, mais aujourd’hui ? Elles s’échelonnent autour de 200 000 dollars.
C’est là où Warren se démarque. En situation de crise, il sait garder son sang-froid, même si les actions qu’il détient sont en chute libre. Il préfère prendre une grande bouffée d’air, regarder les tendances passer, et parier plutôt sur le potentiel futur de l’affaire. Plus que sa valeur actuelle, c’est la capacité de l’entreprise à répondre aux besoins essentiels des gens à long terme qui l’intéresse.
Warren a toujours flirté avec le danger tout en gardant les pieds sur terre. Alors, la prochaine fois que vous investissez, imitez-le. Respirez, réfléchissez méthodiquement et regardez au-delà de l’horizon immédiat. Car après tout, à chaque problème, il y a une solution attend, il suffit de la chercher.