Ouvrez grand vos oreilles, une nouvelle vague est en train de submerger le monde de la pub, un truc qu’on appelle le « native advertising ». Pas vraiment sûr de la façon dont on doit le dire en français étant donné que Wikipédia n’a pas encore créé une page à ce sujet en Molière (astuce : on est le 9 juillet 2013), donc je me risque à dire « publicité native ».
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ToggleLe « native advertising », kézako ?
Allez, je vous la fait courte, le meilleur exemple de ce qu’est le « native advertising », c’est le fameux post sponsorisé que vous voyez apparaître dans votre fil d’actualité Facebook (vous savez, ceux avec marqué « publication suggérée »).
Et pour les férus des détails, j’ai déniché une infographie sur Mashable, parue en décembre 2012. Si je devais la résumé, je dirais que le « native advertising », c’est intégrer du contenu de qualité à l’interface d’une plateforme sans gâcher l’ambiance pour les utilisateurs. Ce n’est pas comme les publireportages de l’ancienne génération, celui du XXème siècle (le siècle dernier, pour faire simple).
Une nouvelle saveur de la publicité
Attention toutefois, le « native advertising » n’est pas uniquement l’histoire des posts sponsorisés sur Facebook ou Twitter. C’est surtout une autre façon de cuisiner la pub pour les boîtes de com. Après avoir fait quelques fouilles sur Google, il semble que l’épicentre de cette histoire serait un article sponsorisé par Porsche dans une publication US. L’annonceur (Porsche) et l’éditeur (The Atlantics) sont enchevêtrés en quelque sorte dans une expérience unique : un contenu top-notch au format de l’éditeur qui met valeur à l’annonceur.
La pub native, l’art de se mêler au paysage
Le nerf de la guerre du « native advertising », c’est avant tout une histoire de formats IAB, ou plutôt de l »insolence » avec laquelle il semble ignorer ces fameux formats (si vous voulez faire simple, disons la taille des bannières). Mais ce qui est vraiment génial, c’est la façon dont la publicité se fond avec le contenu pour ne former qu’un tout. La meilleure illustration du « native advertising » à mon avis, c’est Time Square : les pubs sont tellement ancrées dans le décor qu’elles en deviennent indissociables. Autrement dit, pas de panneaux publicitaires, plus de Time Square.
(Crédit photo : zoonabar)