Le télétravail réinvente le monde professionnel : tendances, avantages et défis

Le télétravail réinvente le monde professionnel : tendances, avantages et défis

Qui aurait cru que ce fameux confinement pouvait renverser la façon dont nous travaillons ? Et pourtant, c’est une réalité. Alors que nous essayions de nous accrocher désespérément à tout sentiment de normalité, beaucoup d’entre nous, étonnamment, se sont adaptés à cette nouvelle routine de travail – j’ai nommé le célèbre « télétravail ».

D’après un sondage OpinionWay-Square Management effectuée pour « Les Echos » au mitan du mois de mai 2020, auprès de plus de 1000 individus (trouvé grâce à leur bonne vieille méthode des quotas), près 40% des employés souhaiteraient garder un pied dans ce mode de travail même après la fin du confinement. Un chiffre à ne pas négliger, vous trouvez pas ?

Et il n’est pas simplement question d’une poignée de salariés chanceux qui ont eu l’opportunité d’expérimenter la chose. Oh que non, nous parlons ici d’une armée de travailleurs, ayant des professions variées – ressources humaines, médias, finance, et même l’enseignement.

Et croyez-le ou non, ce n’est pas tout ! Des secteurs comme la télémédecine, qui auparavant n’arrivaient pas à se frayer un chemin au travers des méfiances et des réticences des docs et des patients, ont fini par faire leur trou. Eh oui, même le milieu médical a traversé cette barrière technologique, et mieux encore, la plupart l’ont approuvée.

Le plus intéressant dans tout cela ? C’est que, selon le même sondage d’OpinionWay, les employés révèlent que presque 80% d’entre eux, ayant vécu l’expérience du télétravail pour la première fois, aimeraient continuer à exercer leur boulot à distance, bien sûr en alternant entre le confort de leur demeure et les fourmilières des bureaux.

Et pour mettre la cerise sur le gâteau, on constate que le télétravail a commencé à gagner la confiance des dirigeants. Incroyable, n’est-ce pas? Cette évolution future du monde du travail est bien sur nos portes, et il semble qu’elle soit là pour rester.

Et voilà, la naissance du télétravail à grande vitesse : Merci les grèves!

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais le télétravail n’a pas surgi du vide. Dites intégral merci à ces grèves dans la capitale et sa périphérie, qui ont signé les débuts mémorables du bureau à la maison pour un grand nombre d’entreprises! Ajoutez une touche de contrariété et une pincée d’inévitabilité, et vous obtenez la recette parfaite pour entamer une nouvelle ère de travail. En effet, pour éviter de mettre leur activité entre parenthèses, certaines entreprises ont sauté, malgré elles, dans le train en marche du télétravail.

Imaginez cette scène : des salariés, des managers, des dirigeants tous aux prises avec des épisodes alarmants de cache-cache avec les transports pour atteindre leur lieu de travail. Pour eux, le simple acte de se rendre au travail est devenu une véritable, quoi, un défi olympique! Eh bien, les pénuries de transport ont convaincu les plus indomptables parmi ceux qui résistaient à l’idée du télétravail.

De plus, les salariés dans toute cette affaire ? Eh bien certains l’ont adopté avec un « Que faire? », pour éviter de se retrouver sans emploi ou avec un salaire déchu. Quant aux dirigeants, c’était simple : la peur d’effriter leurs relations avec les clients n’était pas loin. Et boom ! Le télétravail s’est doucement et sûrement installé dans l’échiquier de notre vie professionnelle.

Des défis de taille en ces temps de pandémie : un éveil à une rude réalité

Imaginez un instant, la toile imprévisible de cette pandémie tisse ses fils subtils et étouffants et au milieu de cette mêlée, il y a nos héros. Les infirmières, les travailleurs des supermarchés, ceux qui maintiennent en marche nos trains, nos métros, les ouvriers d’usine… Ils sont là, toujours présents, lorsqu’il s’agit d’aller travailler, coûte que coûte. Pas de télétravail pour ces braves ! Une situation qui suscite réflexion, n’est-ce pas ? Chaque jour, ils sont là, repris dans une danse infernale rythmée par le constant relais de leurs collègues. Un qui rentre, un autre qui sort. Pensez aux infirmières, évoluant dans un ballet de soins incessants, aux travailleurs de l’alimentaire et des transports, pris dans la spirale sans fin d’une journée de travail qui ne veut pas se terminer. Et ces satanées 35 heures… La difficulté se corse encore pour nombre d’entre eux, leur boulot se trouvant souvent à des années-lumière de leur nid douillet. Une autre époque voyait l’emploi comme un engagement à vie, une carrière tracée, et la proximité du lieu de travail était une considération dominante dans le choix d’un logement.Mais comme une symphonie en mode mineur, les temps ont changé et pas forcément pour le meilleur. Les délocalisations, les restructurations ont rebattu les cartes et plus d’un travailleur s’est retrouvé propriétaire d’un logement loin, très loin, de son lieu de travail. De là, les trajets interminables, fatigants, coûteux… C’est un véritable parcours du combattant, sans l’ombre d’un doute.Ainsi se révèle la dure réalité de notre époque…

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La tribu des travailleurs connectés au grand monde cybernétique.

Le télétravail, cette étrange bête, a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. Les entreprises ont cherché à percer son mystère, analysant les hauts et les bas qu’il représente pour le petit soldat en cravate, le commandant en chef, et l’homme en costume trois pièces qui pullulent dans les bureaux. Des mastodontes du monde corporatif, comme les banques et les assurances, ont pavé la voie, offrant la possibilité de travailler depuis la douceur de son chez-soi quelques jours par semaine, à l’exception de quelques escapades au bureau pour entretenir le lien social et briser la monotonie du quotidien professionnel.

Cette innovation a fait bien des envieux dans le monde du travail, particulièrement ceux et celles qui ne pouvaient pas l’adopter du fait de la nature de leur poste – je pense par exemple à l’hôte ou l’hôtesse accueillant les visiteurs avec le sourire ou les cuisiniers préparant de bons petits plats aux forçats de l’entreprise. Devant la marée montante des demandes de télétravail pour échapper à la jungle des transports en commun, à la course contre la montre pour arriver à l’heure, et à sacrifier moins de leur vie à commuer, le télétravail a gagné en popularité.

C’est qu’il faut comprendre que le tableau des déplacements quotidiens était assez grisonnant. Entre les trains retardataires inlassablement, les wagons saturés et l’incertitude de pouvoir arriver à l’heure, l’idée du télétravail est devenue un véritable totem. Oui, une véritable bouée de sauvetage pour l’employé chroniquement en retard pris en otage par les caprices du rail, et un soulagement pour ses collègues, forcés trop souvent à le remplacer au pied levé.

Y a-t-il d’autres cordes à l’arc du télétravail ?

Ah, le télétravail! Il a ses fans et ses détracteurs, c’est sûr. Mais si on se penche sur les familles, qu’elles soient monoparentales ou au complet, avec des mini-moi en crèche, maternelle ou école élémentaire, tenez-vous bien, ces parents sont carrément fans du télétravail. Et c’est pas pour rien ! Imaginez, plus besoin de courir comme des fous pour aller chercher les mioches à l’école. Plus de courses folles avec ces transports en commun qui nous font parfois perdre la tête, pas vrai ?

Et la liste des avantages est encore plus longue. Prenez, par exemple, ces foutues grèves imprévues et ces pannes techniques, tu te retrouves au beau milieu de nulle part pendant que tes rejetons sont chez la nounou. Et voilà, une autre addition salée à payer, sacré choc pour le budget, hein ?

Eh bien, le télétravail est une véritable bouée de sauvetage dans ce mer tumultueuse de stress et de dépenses. Il offre une chance en or pour économiser quelques deniers et pour soulager ces nerfs épuisés. En effet, c’est une liberté retrouvée qui se répercute directement sur l’ambiance familial et les finances de la maison. Croire que le télétravail est seulement une question de business est une vue de l’esprit, mes chers. Le télétravail, c’est un vrai bonus pour la famille.

Le télétravail : une médaille à deux faces. Une part essentielle pour préserver notre vie sociale.

C’est un prisme ajustable. Certains – la jeunesse insouciante, les parents de bambins assez grands pour naviguer seuls dans leur petite existence, ou les solitaires par choix ou par destin – préfèrent l’enchantement des locaux de leur entreprise, plutôt que la monotonie du travail à domicile. Le tissu de connexions humaines que tisse l’entreprise comble ce besoin d’interaction, un breuvage essentiel à l’existence humaine. Bien sûr, ils sont prêts à accepter une combinaison – une sorte de cocktail à égalité de travail à domicile et de présence au bureau. Seulement une poignée, 9% pour être précis, souhaitent retourner définitivement dans la salle à café et les bavardages improvisés autour de la photocopieuse. Et, fidèles à elles, ces dames sont en première ligne pour ce retour à la normalité. Étonnamment, le travail en slip ou en pyjama a aussi une médaille revers.

Le dialogue dématérialisé n’est pas aussi confortable. Loin de là. Et c’est là qu’il est intéressant – les gurus de la techno, les Millenials, qui, vous pourriez le penser, seraient les meilleurs ambassadeurs du télétravail, ne sont en fait que 61% à l’appuyer, enregistrant un déclin de 5% par rapport à la moyenne, selon une enquête WorkAnyWhere® 2020 réalisée par le prudent ChooseMycompany.

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Les profils Tech ont soif de direction, mais désespèrent sans les conseils sagaces et les commandes de leurs managers, comme des navires sans capitaine. Quant aux Milenials, les nouveaux entrevus sur la scène professionnelle, ils regrettent le buzz de la ruche sociale et l’absence d’une épaule forte sur laquelle s’appuyer. Ces jeunes loups, ravissants de culture et d’identité fortes, sont laissés dans le froid sans les soirées « after work » et le bassin commun du bureau, le « base camp », qui leur donne le sentiment d’appartenir à une tribu.

Allons droit au but ! Les managers, face au défi du changement.

Imaginez-vous un instant à la place des commandants du navire d’entreprise : vous avez toujours eu vos matelots à portée de vue, prêts à saisir la barre, à hisser les voiles, à exécuter vos ordres. L’animation de leurs tâches et responsabilités était votre pain quotidien. Mais voilà, des nuages noirs arrivent, et l’orage du télétravail éclate. Hé ben oui, chamboulement total. Il a fallu prendre le taureau par les cornes, faire avec, adopter de nouvelles méthodes. Bref, se réinventer.

Alors, quand on demande aux capitaines de la nouvelle ère numérique ce qu’ils pensent du travail à distance, la raideur de l’accueil est surprenante. C’est à peu près aussi chaleureux qu’un tatouage sur l’omoplate : 9 managers sur 10 disent l’accueillir à bras ouverts, ayant tout ce qu’il faut pour naviguer dans ces eaux inconnues avec enthousiasme.

Leur équipage, par contre, gronde doucement. Les matelots numériques attendent de leur capitaine une animation collective bien charpentée, un pilotage individuel plus serré. Mais attention, commandant, tout l’art est dans l’équilibre : ne pas lâcher la bride ne veut pas dire avoir le nez sur l’écran à chaque instant. Les troupes ont besoin de vous pour tenir le cap, bien sûr, mais aussi pour recevoir un retour salutaire, pour bénéficier de votre disponibilité, pour être guidées. Pour dire les choses comme elles sont, elles ont besoin de vous pour optimiser le rouage de l’entreprise, afin qu’il tourne le plus rondement possible. Mais pas seulement. Elles ont également besoin d’encouragements, de se savoir soutenues, de sentir que vous croyez en elles. Après tout, vous êtes le capitaine de leur navire.

Au cœur de la danse folle des entrepreneurs : le télétravail

Si vous pensiez que la vie d’entrepreneur était toujours une valse incessante dans des bureaux luxueux, des salles de réunion à la pointe de la technologie et des lofts de créativité urbaine, il est grand temps de remettre les pendules à l’heure. D’entrée de jeu, la plupart de ces loups solitaires de la création d’entreprise, hormis bien sûr leurs tête-à-tête avec la clientèle, les fournisseurs et les banquiers, abattaient déjà leurs cartes depuis le confort de leurs maisons. Pourquoi, vous demandez ? Eh bien, la réponse est simple : réaliser des économies. Oui, l’adage « un sou est un sou » trouve tout son sens dans le monde entrepreneurial. En premier lieur, éviter de sortir les gros billets pour la location d’un espace de travail qui pourrait laisser un gros trou dans leur budget, est une évidence pour ces flibustiers de l’économie.

Une grande majorité de ces auto-entrepreneurs ont d’ailleurs pris le train du numérique en marche et ont troqué les réunions physiques contre des rendez-vous virtuels sur Skype ou Zoom. Ils ont réussi à contourner astucieusement la menace des coûts exorbitants de location d’espace! Et si vous pensiez que cette tendance ne s’appliquait qu’aux auto-entrepreneurs, détrompez vous. Nos braves capitaines de la petite entreprise ont aussi répondu présent, ils ont enfilé leur casquette de modernité et ont adopté avec aisance ces nouveaux outils technologiques pour optimiser leur temps et celui de leurs collaborateurs. Qu’il s’agisse d’interactions avec les clients ou de coordination en interne, grain de sable ou tsunami, rien ne les arrête!

Alors, place aux costumes décontractés, aux chaussettes dépareillées et aux créativités débordantes, car le télétravail est plus que jamais au programme!

Décoder les instruments du travail moderne

Dans nos temps modernes, où la cyberécurité est devenue un casse-tête colossal, il devient urgent de procurer aux travailleurs non seulement les bons outils, mais aussi une maintenance efficace. Comme naguère la voiture de fonction, les outils de travail aujourd’hui octroyés aux employés sont un bonus offert par l’entreprise et la preuve concrète de la confiance qu’elle accorde à ses soldats du quotidien. Néanmoins, il convient toujours de tracer une ligne de démarcation entre l’univers privé et celui du travail, particulièrement pour garder la cybersécurité hors de danger. Ce cursus suivi par les outils ne s’arrête pas au seuil de l’ordinateur – il inclut également le téléphone portable, les logiciels de connexion, la nécessité de créer un espace de travail à domicile et de bénéficier d’une assistance informatique.

Focus sur quelques logiciels en vogue

Ah, et parlant de logiciels de connexion, il y en a quelques-uns qui caracolent en tête de liste :1. Skype: Bien plus qu’un simple logiciel, c’est une véritable plateforme de communication. Il permet d’échanger des appels téléphoniques ou vidéo via Internet, et d’ajouter une petite expérience de partage d’écran sur le côté.2. Zoom: ce petit bijou de la technologie est un service complet de conférence à distance. Il est devenu, en temps de pandémie, le sauveur de bien des réunions d’équipe.3. FaceTime: L’application de visioconférence par mobile par excellence pour les aficionados d’Apple.4. WhatsApp: Plus qu’une simple application de messagerie, elle vous permet désormais de passer des appels vocaux et vidéos à l’échelle internationale.