Maximiser vos chances de succès en Crowdfunding : meilleures pratiques pour lever des fonds propres

Maximiser vos chances de succès en Crowdfunding : meilleures pratiques pour lever des fonds propres

Oh boy! L’arène du crowdfunding a connu un véritable tumulte ces dernières années, une ébullition similaire à celle qu’on avait ressentie à l’aube de l’âge d’internet. Et maintenant, on peut témoigner de la manière dont cette plateforme de financement communautaire, diverse comme le sont les empreintes digitales, s’affine et se perfectionne dans son approche sociale et citoyenne.

C’est quoi le secret de cette amélioration dans la scène du crowdfunding en parts propres?

Entre les nombreux opérateurs de plateformes en fonds propres, aucun deux modèles ne se ressemblent. Mais, une approche assez populaire, c’est celle où la plateforme joue l’audition et choisit, au pifomètre, les porteurs de projets qu’ils vont accueillir. Et ne vous méprenez pas, c’est loin d’être facile! Ils reçoivent une myriade de projets et doivent dire adieu à la plupart pour n’en garder que quelques perles rares, les plus solides, les plus brillantes, avec un potentiel énorme et une équipe dévouée. C’est le must-have, sinon, la plateforme verra rapidement la confiance des investisseurs vaciller.

Le jugement, vous voyez, ne s’arrête pas là. La plateforme prend le temps d’analyser immensement l’équipe dirigeante, leur parcours et expérience professionnelle, l’étendu du monde d’où ils viennent. Et seulement après, elle passe aux chiffres – étudiant avec une loupe des éléments comme le business plan, le marché, la durabilité et la force de la société, et même la valorisation et la stratégie de sortie éventuelle. Et oui, c’est du boulot!

Et bien sûr, il ne faut pas oublier que les investisseurs font une fixation sur la valorisation de l’entreprise. Alors, vous pouvez être certains que la plateforme offre aucun autre que le plus fidèle outil de valorisation, et suggère même de nouvelles méthodes parfois.

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Je ne peux que secouer la tête d’accord avec le responsable de la plateforme allemande Companisto – le monde du capital-risque n’a pas sa place dans l’univers du crowdfunding. Il y a une différence capitale entre un investisseur, très conscient du fait que l’entreprise qu’il choisit d’investir dedans peut le laisser les mains vides, et un investisseur dans un fonds de capital-risque. Il est crucial de garder à l’esprit la notion « d’investisseur qualifié » qui est trés respectée dans la réglementation de nombreux pays.

La professionnalisation se fait aussi remarquer par le renforcement de l’action éducative envers les investisseurs sur les risques potentiels qu’ils peuvent rencontrer, même si les montants sont souvent limités. Il est essentiel de construire une relation de confiance entre la plateforme, les porteurs de projets et les investisseurs.

Et cela implique, bien sûr, une relation étroite entre le porteur du projet et l’équipe de la plateforme, dotée de procédures internes solides et claires. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’industrie s’engage activement à respecter un code de déontologie dans de plus en plus de pays. La clé du succès? La transparence!

Alors, en fin de compte, ayant affaire avec les plateformes, les Business Angels, les avocats d’affaires, et oui même les capital-risqueurs, je crois qu’ils ont tout intérêt à bosser ensemble pour sortir gagnants en trouvant une solution immédiate de financement pour les projets en phase de séminaire ou early stage qu’ils envisagent d’épauler par la suite.

Et même si ce domaine continue à mûrir à une allure folle, une chose m’interpelle – les créateurs de plateformes et leurs investisseurs sont majoritairement des hommes. Je suis persuadé que le jour où on va voir plus de femmes dans ce métier, on va donc assister à une autre évolution et progression spectaculaire.

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