Bien que petites en taille, les entreprises allant de 1 à 9 salariés, sont un gros poisson dans le vaste océan de l’économie française. Étonnamment, elles représentent les 2/3 de toutes nos entreprises hexagonales. Avant que le confinement ne mette son grain de sel dans l’engrenage, ces petites entités dynamiques trouvaient leur salut dans l’ancien monde, dédaignant souvent les sirènes du digital. Elles se frayaient un chemin grâce à la proximité, à la fidélité indéfectible de leurs clients et à une réputation solide basée sur la qualité de leurs services ou de leurs produits.
Alors, comment se faire une place au soleil dans le paysage numérique ? Pour répondre à cette question brûlante, Mastercard a fait appel à l’IFOP, un véritable Sherlock Holmes du monde des sondages. Les patrons de ces Très Petites Entreprises (TPE), ceux qui dirigent des équipages de 1 à 9 employés, ont ainsi pris part à cette enquête. Et là, surprise ! Cette tempête sanitaire a été un véritable coup d’accélérateur pour la digitalisation chez 18% des TPE françaises.
🐠 TPE en France | 2/3 des entreprises |
🌐 Digitalisation pré-Covid | Peu adoptée |
💻 Réponse à la crise | 18% accélèrent la digitalisation |
📊 Enquête IFOP | Sur les dirigeants de TPE |
🚫 Résistance au digital | 51% non-prioritaire |
🔑 Clé de la résilience | Digitalisation selon Mastercard |
🔧 Outils numériques adoptés | Gestion, RH, comptabilité |
🌍 Présence en ligne | Sites web et réseaux sociaux |
📈 Progrès restant | 66% sans e-commerce |
🚀 Axes prioritaires | Sites vitrine, e-commerce, référencement |
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ToggleChassez les fantômes du digital: Boostez la digitalisation des TPE avec une communication de choc
Allons, Allons! Jetez un œil aux données rafraîchissantes que nous avons glanées. Apparemment, nous avons ici une bande de dirigeants endurcis de TPE qui, en dépit de vivre à l’ère du numérique, restent à l’écart de la route du digital. En effet, ils sont environ 51% à estimer que la digitalisation de leur entreprise ne figure pas au sommet de leurs priorités – et ce n’est pas rien!
Et ce n’est pas tout! Vous vous gratteriez sûrement la tête en entendant que 67% d’entre eux voient la digitalisation comme un « rite de passage » plutôt que comme une avenue jonchée d’opportunités. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces dirigeants ne sont pas tentés de modifier leurs routines existantes pour adopter des outils dont ils n’ont pas la moindre idée et dont ils ne perçoivent pas l’utilité. Car, bon sang, c’est comme s’inscrire à un cours de salsa alors qu’on se trémousse parfaitement bien sur « La Macarena », non? Intégrer ces outils dans leur arsenal commercial c’est comme inviter le travail supplémentaire à danser juste quand ils commençaient à apprécier leur rôle habituel.
Mais, attendez que vous entendiez ce qu’a à dire Solenne Marquet, Director, Product Management chez Mastercard . Donnant le ton à la conversation, elle affirme, « La digitalisation est une des clés de la résilience des très petites entreprises. Nous voyons bien le poids énorme sur les épaules des dirigeants TPE avec toutes ces contraintes qui se pointent à l’horizon et ces difficultés à embrasser un sujet qui ne fait pas partie de leur rôle principal. C’est là que nous devons entrer en scène pour les déstresser un peu et leur démontrer que cette numérisation de l’entreprise n’est pas le monstre qu’ils croient qu’elle est, mais plutôt la baguette magique qui peut donner vie à leur croissance et leur développement. »
Alors, voilà le but du jeu, convaincre nos dirigeants TPE que la digitalisation, c’est moins un tour de force qu’un tremplin vers le succès!
La révolution du web : un train en marche que les TPE ont pris à bras-le-corps
Un vent de transformation numérique souffle sur notre belle entreprise tricolore. Nos chères TPE, petites mais vaillantes, ont fait leurs adieux à l’ancien temps, accueillant à bras ouverts cette ère nouvelle où règnent l’écran et le clavier. Pas timides pour un sou, elles se sont équipées, flambeau de la modernité en main, d’outils flambant neufs. Au menu? Des logiciels de gestion, de RH, de comptabilité, touchant 65% de ces vaillants travailleurs. On peut dire qu’ils n’ont pas fait les choses à moitié. Ajoutez à cela des sites internet vitrine (61%) et des pages pro sur les réseaux sociaux (60%) et vous obtenez un cocktail détonnant d’adaptation digitale. Parce qu’on le sait bien, aujourd’hui, c’est sur la toile que ça se passe et que les plateformes numériques dictent leur loi.Mais faut-il pour autant tirer un trait sur nos chères TPE de taille modeste, n’employant qu’un ou deux salariés? Pas si vite! Certes, elles ne sont que 11% à avoir sauté le pas. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, n’est-ce pas? Chaque médaille a son revers, chaque rose a ses épines. Si nos petites entreprises ont su se montrer proactives et dynamiques, il reste encore du chemin à parcourir. Entrons dans le vif du sujet : 66% de ces structures n’ont pas encore de site e-commerce pour vendre leurs produits ou services en ligne. Divisés, nous tombons : 33% de ces courageux ne disposent pas de site internet « vitrine » pour présenter leur entreprise ou leur activité au grand jour. Et ce n’est pas tout, mes amis! Envoyés aux oubliettes, 47% d’entre eux n’ont pas d’outil d’optimisation ou de référencement sur cette jungle qu’est Internet. Pour couronner le tout, 55% boudent encore les outils de communication collaboratif et de visioconférence tels que Skype, Zoom ou MS Teams, et 42% font l’impasse sur un logiciel de gestion commercial. Il n’est cependant pas question de baisser les bras. Les défis d’aujourd’hui sont les réussites de demain, et nul doute que nos TPE ont encore de belles avancées à faire dans le paysage numérique actuel. Alors, gardons la tête haute, et marchons vers un horizon toujours plus digital !
Le sillage de la crise : un boulevard pour la digitalisation
En revanche, ce que notre étude souligne d’un trait gras, c’est que la crise a joué ou jouera le rôle d’accélérateur de chute pour pas loin d’une micro-entreprise française sur cinq en vue de leur digitalisation. Si on gratte un peu le vernis de cette idée :
Encole tes mirettes et t’accroche, parce qu’environ 15% des TPE, qui disposent déjà d’au moins un outil numérique ou qui planchent sur un projet du genre (représentant au passage 92% de ces guerriers interrogés), ont pris le taureau par les cornes pour intensifier leur virage numérique. On note aussi une autre nuance, oh dites donc, 5% des TPE qui ont un projet dans les tuyaux, mais qui n’étaient pas encore descendus dans l’arène, proclament haut et fort qu’elles vont mettre les gaz sur ce sujet.
Et oui, que veux-tu, même dans la tempête, il y a toujours des graines de progrès et de changement qui germent. Enfin, c’est ce qu’on dit par chez nous !
Plongeons dans un patchwork de résultats
Allez, allumez vos écrans, enfilez vos lunettes de geek car le grand patchwork des données numériques nous attend. Bien sûr, ce paysage digital n’est pas homogène – loin de là! C’est plutôt le grand-tout de la variété lorsque nous considérons des choses comme la taille et le domaine d’action des sociétés. Et oui, on peut sentir une certaine frénésie numérique chez quelques spécimens particuliers depuis que cette sacrée crise sanitaire a fait irruption dans nos vies. Par exemple:
- Les fiers combattants du secteur des services (oui, oui, 19%, un petit bonus de +4 par rapport à d’habitude!),
- Les infatigables TPE d’Île-de-France, comptant seulement quelques trophées numériques (20%, bon sang, ils sont au taquet, +5 points!),
- Et que diriez-vous des TPE de 6 à 9 salariés? Ces derniers ont gagné le gros lot: 28%, soit une inflation de 13 points par rapport à la moyenne générale!
Chapeau bas, mes chers! Ces audacieux ont saisi l’occasion pour filer à pige-allure vers un futur digitalisé, n’en déplaise à ce satané virus.
Digitalisation à l’horizon : Comment vont-ils embarquer pour le voyage numérique ?
Leurs axes prioritaires, vous l’aurez deviné, sont :
- La mise en scène d’un spectacle en ligne, autrement dit, la création d’un site web « vitrine ». Une tribune flashy qui chante leurs activités nuit et jour, en boucle, pour le monde entier (34%),
- La sédentarisation de leur commerce dans l’univers web avec la mise en place d’un site d’e-commerce. Un marché numérique où produits et services sont à portée de clics (34%),
- Un jeu de piste savamment orchestré, mieux connu sous le nom de référencement sur le web et son optimisation. Un moyen sûr de se hisser sur le trône des résultats de recherche (33%),
- L’édification d’une page séduisante pour les professionnels sur la place publique numérique, à savoir, les réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn (31%),
- Et enfin, l’adoption d’un tam-tam digital, un outil de communication collaboratif, ou de visioconférence comme Skype, Zoom ou MS Teams. Un moyen pour se voir, s’entendre et travailler ensemble, même à des kilomètres de distance (25%).
Bref, ils sont prêts à plonger dans ce nouvel océan de possibilités façonné par l’ère numérique!
Se plonger dans le tourbillon du digital: Un défi pour les TPE.
Les TPE? Ah, ces petites société à taille humaine. Malheureusement, seules 70% d’entre elles ont une claire idée de ce qu’est le référencement de page web. Un sacré coup de balai qu’il faudrait leur donner. Tiens, parlant de coup de balai, il semblerait que près de 59% ne soient même pas en mesure de dessiner une esquisse claire de tools comme WordPress. Oh, la surprise! près de 45% d’entre elles n’ont même jamais entendu parler de ce petit bijou.Mais attendez une minute! Ça ne s’arrête pas là. Accrochez-vous, car 79% ne savent pas exactement ce qu’est un logiciel de « cloud computing ». Hein, oui, vous avez bien entendu. Et, c’est sans parler des 85% qui se grattent la tête à l’évocation du terme logiciels S.a.a.S (software as a service). Un vrai casse-tête pour elles, n’est-ce pas?
Se jeter à l’eau numérique ? Non, merci ! Voilà pourquoi…
Tandis que l’ère du numérique fait rage, certains se retrouvent dans cette bourrasque d’innovations avec une petite voix dans la tête disant : « Et si tout cela n’était pas pour moi ? » Au moins 12% de ces doutes viennent du fait qu’ils se sentent tout simplement noyés dans une mer de connaissances technologiques insondables. Mais ce n’est que le début de l’iceberg.
Étonnamment, plus d’un sur deux – oui, vous avez bien lu, 51% – arguent qu’ils ne voient pas en quoi tous ces gadgets numériques pourraient être utiles à leur entreprise. Pour certains, l’adoption de la technologie est vue comme une boîte de Pandore qu’ils préfèrent laisser fermée.
D’autres, à hauteur de 32%, au contraire, se sentent déjà bien armés avec leur arsenal d’outils actuels. Pour eux, aller plus loin serait un exercice d’extravagance. Bien sûr, les ressources jouent un rôle déterminant. Le temps, l’argent, la formation- y investir semble pour certains (27%, 27% et 12% respectivement) comme la quadrature du cercle.
Une étude Oxygène/Mastecard sous l’éclairage de l’Ifop
Qu’est-ce qui se cache derrière ces chiffres ? Un regard sur l’ensemble a été jeté par l’Ifop, qui a mené une enquête pour Oxygen/Mastercard. Ils ont ouvert le capot et plongé dans le cœur du problème en menant des interviews téléphoniques avec une tranche soigneusement sélectionnée de notre société : 400 dirigeants de TPE, employant entre 1 et 9 salariés. Du 7 au 22 décembre 2020, ces conversations ont jeté une lumière crue sur la frilosité de certains face à la transition numérique.