Imaginez, si vous le voulez bien, une danse délicate entre les monnaies du monde. Vous avez entre vos mains, cette danseuse monétaire qu’est notre chère Monnaie Unique. Elle flotte, elle tourbillonne, mais voilà, le vent change de cap et la voilà qui chute, suscitant des sueurs froides chez nos amis de l’Union Européenne et des Bourses au loin. Un véritable coup de théâtre! Mais, attends une minute… quoi si cette descente acrobatique de notre danseuse était plutôt notre coup de chance?
Et oui, vous avez bien entendu! Plutôt que de grincer des dents et de se tordre les mains d’inquiétude, on pourrait bien célébrer. Car derrière chaque nuage se cache un rayon de soleil, et la baisse du taux de change de notre monnaie unique pourrait justement être cette lueur d’espoir pour nos entreprises. Un véritable coup de pouce qui pourrait doper leurs exportations et mettre sur la rampe de lancement notre reprise économique. Il y a de quoi sortir les fanfares et allumer les feux d’artifice, non?
La réponse, c’est « Oui, mais… » (Il y a toujours un « mais », n’est-ce pas?). Car pour profiter de cette aubaine, il faut une sacrée dose d’audacie, un soupçon de témérité. Nos PME françaises, celles-là même qui débordent de talent, qui sont capables de développer des technologies compétitives – elles doivent oser braver les vagues et naviguer vers les marchés étrangers, armées de leurs meilleurs outils. Alors seulement, elles pourront profiter pleinement de cette occasion en or.
L’heure est donc à l’action, à la bravoure, à l’audace. Il est temps de se harnacher et de s’emparer des opportunités. On a un monde à conquérir, après tout!
Menu de l'article
ToggleL’art de l’export : Un véritable défi relevé par nos PME françaises
C’est un fait, nos PME françaises se retrouvent face à un sacré casse-tête, un défi de taille. Un souci qui s’étire depuis une bonne dizaine d’années : l’épineuse problématique de l’export. Si vous voulez des chiffres qui parlent, prenez ceux-ci : le déficit commercial de la France, qui n’a pas cessé de se creuser depuis 13 ans, a atteint le vertigineux sommet de 54 milliards d’euros en 2008. Imaginez seulement, la France affichait un excédent commercial florissant de 27 milliards d’euros en 1997. Quel bouleversement en une décennie. C’est littéralement 80 milliards d’euros de parts de marché à l’export qui se sont volatilisés !
Et pourtant, pas de panique ! Ce tableau sombre et austère n’éclipse pas tout. On a encore de quoi être fiers : plusieurs de nos grands industriels français ont décroché d’importants contrats sur la scène internationale. Ils continuent inlassablement à se déployer à l’export, prouvant par là pus qu’évident que la technologie française n’a rien à envier à ses compétiteurs. Quoi qu’on en dise, elle reste bel et bien compétitive !
Mais alors, vous vous dites sûrement, pourquoi cette dégringolade ? Il semblerait que le bât blesse particulièrement au niveau des PME. Mais attention, ne faisons pas de généralités. Ces PME, qui représentent pourtant 90% de nos entreprises françaises et 80% des salariés, sont loin d’être toutes à la traîne. Il existe, au cœur de ce panorama, des éclats d’audace, des fulgurances, des PME qui brillent d’un dynamisme à vous couper le souffle !
Et maintenant, comment donner un coup de boost à nos entreprises pour pousser leur envol vers l’export?
Coup de projecteur sur nos entrepreneurs hexagonaux – une certaine soif d’infos semble leur faire défaut, ralentissant leur expansion à l’étranger. C’est une pierre dans la chaussure, c’est sûr, mais y’a plus encore. Un coup d’œil lancé sur l’état d’esprit à la française ne pourrait pas faire de mal: nos boss en France sont souvent tournés sur leur petit bocal – local, régional et au mieux national – et zappent que dans la cour des grands, c’est la compétition mondiale qui domine. Jusqu’ici, les pays en plein surgissement nous bousculaient avec du matos à faible valeur ajoutée.
Mais hop-là! Tout a un début, et tout a une fin. Avec un savoir-faire en hausse notoire et des investissements en R&D à la tendance grimpante, ces nations là ont changé la donne. Aujourd’hui, c’est face-à-face que nos PME frenchy se retrouvent en lice contre des boîtes Chinoises, Asiatiques, Brésiliennes et j’en passe, qui nous sortent des produits que nous maîtrisons pourtant comme personne. La rivalité des pays émergents ne se joue plus sur le plan des coûts et du volume, elle hausse le ton et met en jeu la qualité de la main-d’œuvre et l’innovation en R&D. Pour survivre, grimper les échelons, nos PME ne peuvent plus compter sur leurs acquis, ni même sur le terrain du marché intérieur, où elles se font dorénavant balancer. Elles doivent prendre les rênes et déclencher tous les mécanismes de croissance à leur portée. L’export en est une stratégie gagnante! A condition, bien sûr, d’avoir la carte du monde dans la poche et de savoir quelle boussole prendre pour la route de l’international…
Le grand bazar du commerce international : Top des outils de haute voltige pour booster vos exportations
Imaginez-vous cela : l’euro a chuté de l’Everest, glissant de 20% face au billet vert pour s’établir à environ 1,20 dollars. En plein dans le mille pour les exportations ! Il faut que les PME françaises et européennes sentent le vent de la victoire et s’équipent avec perfection pour optimiser cette soudaine conjoncture favorable. Bien sûr, elles ne rivalisent pas en ressources avec les grands mastodontes de l’industrie, mais qui a dit qu’elles ne pourraient pas être au top de l’exportation ? Actuellement, les outils se bousculent au portillon, depuis les missions économiques flashy déployées par l’état jusqu’aux crédits assurance export griffés Coface, en passant par les indispensables aides des Chambres de commerce à l’international.
Les structures d’aide à l’export : les anges gardiens du marché international
Les structures d’aide à l’export sont là pour éclairer votre chemin, armées d’informations clé sur le potentiel des marchés ciblés, les étapes de votre échappée belle à l’international, les rivaux en embuscade, et bien d’autres. Incontournables, ces outils d’intelligence économique doivent être vos confidents privilégiés, mais une fois les infos en poche, n’oubliez pas : les PME ne peuvent pas se contenter d’attendre que les clients sonnent à leur porte. Bah oui ! Même si participer à des missions économiques à l’étranger booste votre visibilité, c’est comme jouer une seule note sur une guitare. Il faut aller plus loin ! Heureusement, des bases de données mondiales bien vivantes et pétillantes existent pour vous aider à vous connecter avec les contacts locaux, tissant des relations internationales au gré des opportunités.
Aussi simple qu’une balade sur le web…
Attention cependant, dans la vaste jungle d’outils en ligne, privilégiez ceux structurés, régulièrement soignés et révisés localement pour des mises à jour fraiches comme une rosée du matin. Pour preuve, une étude de l’EIAA (European Interactive Advertising Association) de 2009 dévoile que 70% des PDG d’entreprises françaises désireux d’exporter ont misé tous leurs jetons sur les outils de e-marketing. Et pourquoi me direz-vous ? Simple comme bonjour : disponibilité non-stop, coûts plus doux qu’un agneau et un ciblage précis comme une flèche.
Les PME françaises ont roulé leur bosse sur internet pour se faire connaître et exporter leurs produits. Un pas de géant, voyez-vous : 60% des PME exportatrices disposent d’un site web multilingue, devançant pour la première fois les salons professionnels. Mais attention, il ne suffit pas seulement d’avoir un site web, encore faut-il le faire briller aux yeux du monde ! C’est là que les places de marché B to B entrent en scène, elles permettent de flirter avec des fournisseurs potentiels aux quatre coins du globe. Évidemment, se démarquer sur ces plates-formes doit être une évidence : la PME bien en vue est celle qui sera courtisée en priorité par les industriels lorsqu’ils ressentiront le besoin d’acquérir votre produit ou service, contrairement aux acheteurs lambda des salons professionnels qui ne sont pas forcément en quête permanente de l’achat du siècle.
Piquer la vedette à l’exportation : une affaire de longue haleine
Et voilà ! Se jeter avec succès dans l’exportation n’est pas une décision du jour au lendemain. Non, non, c’est un investissement sur du long terme, comme une étoile qui illumine le ciel nuit après nuit. En France, environ 30 000 entreprises sont des exportateurs « accidentels ». En quelque sorte, des « touristes » de l’internationalisation qui risquent de rentrer bredouilles de leur épopée. Mais restons positifs ! Au-delà de toutes les ficelles à tirer pour réussir à l’export, la vraie recette du succès demeure l’innovation. Oui, oui, vous avez bien entendu : inutile de tenter l’aventure si vous ne proposez pas un produit ou un service innovant et alléchant. Les PME françaises ont de quoi faire rougir la concurrence : un savoir-faire sans faille, des outils de pros pour l’exportation et un contexte aussi magnifiquement favorable que la vue d’un coucher de soleil sur la mer. Alors qu’attendez-vous ? C’est le moment parfait pour l’exportation hyperactive, alors ne soyez pas timide, foncez !
Article signé BERTRAND MACABÉO | CAPITAINE DU NAVIRE | KOMPASS INTERNATIONAL