Levées de fonds pour start-ups : comprendre les raisons et les mécanismes derrière ces stratégies financières

Levées de fonds pour start-ups : comprendre les raisons et les mécanismes derrière ces stratégies financières

S’élançant dans l’univers entrepreneurial, de frais émoulus start-ups se ruent avec panache vers le prometteur chemin du financement, l’auréole du levée de fonds ouvrant les portes du développement. Dragonnades argentées incroyables dont les chiffres font tournoyer les crinières et font voleter les cils ! Le grand quid, c’est pour quoi faire ? Est-ce une nécessité brûlante ou une chasse folle à la popu ? Allons faire un tour à couper le souffle.

Une histoire de buzz, ou pas que…

Même si tu fonces à peine au royaume des entreprises, tu sais que la renommée n’est pas moindre. Le tintamarre autour de la levée de fonds gonfle comme un ballon de baudruche. Nombreuses sont les start-ups qui restent dans l’ombre à cause de leur taille breloque et leur manque d’info et cherchent alors d’autres chemins. Pas farouches, elles balancent à tout vent leurs levées de fonds comme s’il pleuvait pour se faire un nom.

Levée de fonds, pas tout le temps la fête au village

Très souvent, la monnaie collectée par ces start-ups les fait démarrer au quart de tour et turbocharger leur activité. Les levées de fonds ne sont pas là pour faire joli. Elles sont un coup de pouce pour réaliser des projets très sérieux dans l’entreprise. Mais pour d’autres, le trésor frappé s’évanouit vite fait bien fait. Parfois, certains se retrouvent à faire le yo-yo avec leur « cash burn », c’est-à-dire à vider leur porte-monnaie pour éponger les dépenses jusqu’à retrouver la rentabilité. Pour résoudre ce casse-tête, beaucoup de ces entreprises font la ronde des tours de table. Mais attention, jouer à saute-mouton avec les tours de table, ce n’est pas toujours top-notch.

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Des embûches bien tenaces

Avec leur levée de fonds dodue, beaucoup de start-ups ne voient pas le bout du tunnel de la rentabilité. Pourquoi ça coince ? À cause d’une mauvaise gestion du cash. Trop de bosses des boites, avec leur bourse bien remplie, dépensent à tire-larigot sans se soucier des trous dans la caisse. Certains se retrouvent avec de l’argent mais rament pour faire décoller leur boîte comme ils le voudraient et dans les délais prévus.

Il y a deux ans, GoBee Bike, qui a ramassé neuf millions d’euros en août dernier, a dû décamper du Vieux Continent à cause des vilaines attitudes des gens (un grand nombre de leurs vélos auraient été vandalisés).

Une préparation en grande pompe

Les levées de fonds sont aussi un excellent moyen de séduire ceux qui vont vous financer. À l’ère du web, les infos filent à la vitesse de l’éclair. Si ce moyen de financement est en vogue, ne vous faites pas d’illusions que tout est gagné d’avance. Il faudra commencer par convaincre les investisseurs. Avant de profiter du financement qu’une levée de fonds peut vous apporter, préparez-vous à passer par la case pitch. Il vous faudra un business plan en béton armé et une volonté indéfectible. Vous devrez leur prouver que vous croyez dur comme fer à votre projet, car si vous n’y croyez pas, ils n’y croiront pas pour vous.

Les start-ups parfois foncent tête baissée dans cette folle cavalcade pour de mirifiques levées de fonds. Pour certaines entreprises, c’est le top du top pour booster leur activité. Pour d’autres, les montants gargantuesques ne sont pas un must-have. Quoi qu’il en soit, gardez cela en tête : si ces tas d’argent peuvent aider une start-up à décoller, c’est loin d’être une vérité gravée dans le marbre. Au mieux, ils ne font que donner un coup de pouce à leur développement.

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