Les trois règles d’or pour se démarquer face à la concurrence : stratégies gagnantes et exemples pratiques

Les trois règles d’or pour se démarquer face à la concurrence : stratégies gagnantes et exemples pratiques

Ah le droit de la concurrence, quelle jungle ! Parfois, on se sent comme Tarzan, balançant de liane en liane entre les lois juridiques et les mécaniques économiques. Il faut dire qu’il refuse de se laisser enfermer dans une boite toute propre. Pas de règles strictes, pas de manuel « pour les nuls ». L’univers de la concurrence est pêle-mêle, chaotique, imprévisible, même quand il nous fait croire l’inverse. C’est un jeu du chat et de la souris où chacun tente de prendre l’autre de vitesse, de surprendre avant d’être surpris. Et si on se focalise trop sur les autres, on peut perdre de vue la route de notre propre entreprise.

Les derniers mois ont vu sortir de terre une floppée de vos concurrents. Chaque nouveau venu vous fait l’effet d’un coup de tonnerre, secouant en vous des vagues de doute. Vous remettez en question la pertinence de votre service, l’efficacité de votre modèle. Et en même temps, cette effervescence vous rassure : cela prouve bien que notre marché est vivant et prometteur. Cependant, pour transformer ces vagues d’émotions, ces actions et réactions face à nos « meilleurs ennemis » en bonnes opportunités, on s’accordera à dire qu’il faut respecter certains principes fondamentaux. L’adage « l’union fait la force » n’a jamais été aussi vrai qu’en ces temps mouvementés !

1/ Suivre les bonnes manières sans exception

Peu importe le secteur dans lequel votre entreprise évolue, avec quelques exceptions à la marge, disons que c’est souvent un petit microcosme. Cette entreprise, que vous nommez l’adversaire, elle est bel et bien dans ce même cercle restreint. Bref, vous finirez par croiser ses ambassadeurs ici ou là. Que vous vous retrouviez invités aux mêmes fêtes, que vous partagiez quelques clients ou fournisseurs, ou pour une foule d’autres raisons – marcher aux pas de la même cible, par exemple. Qu’importe l’étape de votre évolution, souvenez-vous des petits B-A BA, et d’abord celui-ci : soyez courtois, bon sang !

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Critiquer haut et fort vos concurrents, ça vous apporte quoi, dites-moi ? Rien de bon, c’est sûr, et certainement pas de faire mousser votre service auprès des autres. De la même manière, si c’est dans les clous de la loi, copier ouvertement des éléments clés de l’identité de marque de votre rival pourrait plutôt se retourner contre vous. Oui, auprès de vos propres prospects et clients. Comme si faire preuve de créativité pour vous démarquer n’était plus à l’ordre du jour. Prolongeons ce fil de pensée  : qui vous dit qu’un jour, vous n’aurez peut-être pas à taper à la porte de ce concurrent pour collaborer avec lui, ou mieux encore, à l’embaucher – ou pourquoi pas vous retrouver à bosser pour lui…

2/ Ouvrir l’œil, ce n’est pas jouer à l’espion !

Le miroir aux alouettes de la concurrence peut vous effrayer. Pas parce qu’ils sont plus grand, plus gros ou qu’ils ont des dents plus aiguisées. Non, le souci c’est que, malgré tous les tours de passe-passe que vous aviez imaginé, ils ont ce don de toujours choisir le scénario que vous n’aviez pas écrit. Alors, oui, j’imagine bien votre tentation d’espionner leurs moindres faits et gestes en pensant leur prendre une longueur d’avance. Laissez-moi vous dire que c’est une course infernale qui vous coûtera du temps. Après tout, vous avez, non ? Votre petite entreprise à chouchouter.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut dormir sur ses deux oreilles en ignorant royalement ce qui se trame chez vos concurrents. Ce serait, avouons-le, un peu léger sur le plan professionnel.

Si vous voulez être le meilleur dans votre domaine, il vous faudra trouver ce savant mélange entre la connaissance de votre marché, de ses acteurs et surtout, de savoir où s’arrête la frontière avec le flicage obsédé. Sérieusement, gardez cette dernière idée loin de vous, ça risque seulement de vous faire paniquer et on risque de se retrouver avec des réactions hasardeuses pas vraiment bénéfiques pour vos affaires.

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On ne devient pas le Big Boss d’un secteur d’activité par hasard et encore moins par imitation ! Non, cette place de leader, elle se gagne en faisant preuve d’une créativité sans borne. Elle se conquiert en étant à la fois inventif lorsqu’on élabore sa stratégie et ingénieux lors de son exécution.

3/ Embrasser et saisir toute chance d’évoluer

Donc, vous avez bien repéré qui sont vos concurrents. Vous maintenez donc avec eux des relations civilisées même si un certain froid polaire peut s’installé. Et maintenant quoi ? C’est simple comme bonjour, tirez donc des leçons de leurs aventures et mésaventures. Après tout, quoi de mieux que vos concurrents pour vous aider à avancer, à vous améliorer, à mettre en avant un produit ou un service avec une pointe de qualité ? Pour faire court, ils vous aideront à confirmer vos choix stratégiques ou alors à rectifier le tir pour maintenir votre originalité.

Et si l’un de vos concurrents semble voguer sur des eaux plus calmes que les vôtres ? Bon, on sait tous que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Alors, focalisez-vous sur votre équipe et vos chiffres – les apparences peuvent être trompeuses après tout. Se lamenter sur une infériorité qu’on croit seulemnt visible, c’est comme gesticuler dans le désert. Le voilà qui a concrétisé une idée que vous aviez déjà sous le coude ? Pas de soucis, matez comment il a fait et puis décidez de la réaliser à votre tour, à votre sauce, ou alors dénichez une autre idée qui vous semblerait finalement plus judicieuse.

Confronté à la concurrence ou à tous challenges qui se dressent comme des montagnes à l’horizon de l’entrepreneur, la réaction occupe une place aussi grande que l’action. Ça frise le yin et le yang de la business jungle.

Qui suis-je pour jeter la première pierre ? J’ai parfois eu du fil à retordre pour garder mon calme face à certains de mes concurrents. Cependant, j’espère que ces « trois règles d’or » vous aideront à mieux gérer ces meilleurs ennemis – et pourquoi pas, à prendre plaisir à leur existence. C’est un peu comme apprendre à aimer le piment, non ?