Répondre efficacement à un marché public : guide étape par étape pour les entreprises

Répondre efficacement à un marché public : guide étape par étape pour les entreprises

Voilà une affaire qui fait tourner les têtes et remplir les poches : le gâteau des marchés publics! En revanche, pour se la jouer malin et gratter le ticket gagnant, il faut une stratégie au poil. Allez, enfilez vos gants de boxe, on vous donne la technique pour obtenir le précieux sésame – vos clients cibles.

Depuis le 1er octobre de l’année 2018, une nouvelle danse est demandée aux entreprises. Faites place à la valse du devoir du dépôt électronique de candidature aux marchés publics. Ne pensez pas y échapper : tout besoin supérieur ou égal à 40 000 euros hors taxes vous y oblige. Ce buzzer n’affichait que 25 000 euros HT avant le 1er janvier 2020, mais voyez-le comme un coup de pouce pour favoriser l’accessibilité aux commandes publiques, surtout pour les TPE et PME.

Et depuis le début de l’an 2020, le grand bal des seuils de procédure formalisée des marchés publics s’amuse à descendre les marches :

  • 139 000€ HT : Les fournitures et services de l’État trinquent à cette nouvelle
  • 214 000€ HT : Les collectivités territoriales et leurs marchés de fournitures et services et ceux des autorités publiques centrales, la défense en l’occurrence, se grattent les pieds
  • 428 000€ HT : Les entités adjudicatrices et autres domaines de défense ou sécurité, dans les fournitures et services, font les comptes
  • 5 350 000€ HT : Les marchés de travaux et contrats de concessions, eux, battent le tempo

Surveillez les PME du coin de l’oeil, elles s’arrachent déjà près d’un tiers du montant des marchés publics. Elles sont bel et bien en première loge pour décrocher le gros lot – comprendre la commande publique.

Faites du bruit, dans le bon sens ! Parce que dans le domaine de la vente, être sous les feux des projecteurs, ça compte…

Enfilez votre plus beau costume et préparez-vous à devenir une véritable superstar des ventes! Pourquoi, demandez-vous? Parce que, les copains, en matière de vente, la célébrité peut faire toute la différence. Vous n’avez pas à devenir l’Ariana Grande de la vente (quoique ce serait plutôt classe), mais il est franchement important, voire essentiel, de faire connaître votre nom, et surtout votre marque, aux acheteurs publics. C’est un peu comme inviter quelqu’un à danser : vous devez vous présenter, offrir une révérence et laisser une impression mémorable. Alors, soyez prêt à prendre des rendez-vous, à laisser traîner vos coordonnées comme si c’était une traînée de poudre d’étoiles!

Il existe deux scénarios principaux où votre renommée pourrait sérieusement booster vos affaires : le gré à gré et les MAPA (ou Marchés à Procédures Adaptées, pour les non-initiés). Dans le premier cas, qui est aussi informel que son nom l’indique, l’acheteur public peut faire preuve de libre arbitre et prendre contact avec la belle compagnie (c’est-à-dire vous) qu’il a choisie. On dirait bien qu’on a trouvé le bal parfait pour danser !

Quant aux MAPA, c’est une tout autre histoire : c’est un terrain de jeu personnalisable où les règles sont définies par chaque acheteur, en fonction de la taille du marché, de ses particularités et du nombre de concurrents sur le ring. C’est comme le jeu du roi du château – vous devez toujours rester sur vos gardes et être prêt à défendre votre couronne.

Allez, donnez-moi ce sourire de tueur et préparez-vous à faire sensation !

La quête des appels d’offres, mais où se cachent-ils donc?

Lorem ipsum du café du coin à l’espace intersidéral, les appels d’offres se nichent dans des endroits parfois insoupçonnées. Ça pourrait être une véritable partie de cache-cache, n’est-ce pas? Pas d’inquiétude, on a la solution, et il ne s’agit pas d’une énigme cryptée qui nécessite une loupe et une carte au trésor. Il vous suffit de devenir membre de la plateforme Réseau Commande Publique, votre radar perspicace pour dénicher le domaine de marché public qui fait battre votre cœur d’entrepreneur plus vite.

Lisez aussi :  Maximiser vos chances de succès en Crowdfunding : meilleures pratiques pour lever des fonds propres

Cet outil de veille gratuit, c’est le sherlock holmes des affaires, toujours prêt pour résoudre ce mystère qui s’appelle  » Où se trouvent les bons appels d’offres ? » Sans vous faire poireauter des lustres, vous et vos affaires, il vous indiquera quotidiennement, à coup sûr, les marchés publics qui brillent tel le phoenix pour votre activité et qui correspondent à vos critères. Parce qu’après tout, les conditions de taille, la nature des acheteurs et même le lieu peuvent être aussi importants qu’une déclaration d’amour, n’est-ce pas ?

Alors oui, faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et rester quand même à l’affût des MAPA, ces petites bêtes pas toujours répertoriées, mais qui peuvent rapporter de gros gains. Mais, en s’armant de patience et en gardant un œil de faucon sur le terrain, je vous assure, vous rencontrerez votre appel d’offres rêvé, celui qui chantera à vos oreilles doucement, mais sûrement. Alors, vous êtes prêts pour votre nouvelle aventure entrepreneuriale excitante ? Allez, en selle!

Un Cloisonné Doublé d’un Récit Épique – Dossier de votre Société

Imaginez pour un instant, un écrin qui pourrait avoir l’air tout droit sorti d’un roman fantastique. Cet écrin serait en fait le dossier de votre entreprise, un livre de contes moderne qui raconte tout, absolument tout ce que vous avez à offrir. On ne parle pas seulement d’une simple liste de services ou de produits. Non, non! On parle de tout le safran, du détail à l’immensité.

Allez, dénouez les cordons de ce récit, tournez les pages, griffez les lignes imagées d’histoire, et souvenez-vous pourquoi vous êtes ici. Eux, vos potentiels acheteurs publics, veulent se familiariser davantage avec vous. Ce dossier n’est rien d’autre qu’une fenêtre ouverte sur votre univers, un panorama détaillé de ce que vous êtes et de ce que vous offrez. Alors, vous voulez savoir quoi mettre en avant pour témoigner de votre valeur? Jettez un œil à ce court guide concocté avec amour :

  • Vos références clients, éclatantes comme un tas de bijoux
  • L’historique de votre entreprise, votre pedigree
  • Le bilan financiers de la société pour les trois dernières années, car nous savons bien que le temps, c’est de l’argent!
  • Un éventail riche de vos offres, pour ceux qui cherchent à plus vous connaître
  • Vos atouts principaux face à la concurrence, vos points forts
  • L’organigramme de votre équipe, un aperçu de ceux qui font le boulot
  • Vos procédures, les recettes uniques qui vous font vous distinguer
  • Et bien sûr, vos moyens techniques et humains, car rien ne vaut une bonne paire de mains et la technologie à la pointe!

En somme, votre dossier doit être précis comme un diamant, complet dans tous les coins et recoins, et mis à jour régulièrement pour refléter les transformations de votre établissement. C’est là, mes amis, que le charme opère, et que vos acheteurs publics se rapprocheront plus de vous, plus qu’ils ne l’auraient jamais imaginé.

Le grand ralliement des pièces justificatives : une réglementation précise leurs besoins

Et bien oui, comme l’auraient remarqué les candidats les plus aiguisés, on retrouve souvent les mêmes pieces justificatives à fournir quand on postule à différents marchés. Révolutionnaire, pas vrai ? Plus qu’un simple hasard, c’est bel et bien une question de réglementation. Petit rappel pour ceux du fond qui n’ont pas suivi : le pouvoir adjudicateur — celui qui gère la cadence, l’orchestre, le toutim — n’a pas le droit de demander n’importe quelles pièces. C’est tout le sujet d’un vieux arrêté qui date de 2006 — avis aux amateurs de vieilles paperasses.

Lisez aussi :  Pots de vin dans le monde des affaires : démêler le mythe de la réalité

Autant vous le dire tout de go, côté prouesses financières, il a beau avoir du pouvoir, notre adjudicateur, il se retrouve avec un panel de pièces justificatives aussi étroit qu’une ruelle de Venise. Les seuls justificatifs qui peuvent être demandés pour faire la lumière sur votre situation financière sont les suivants :

  • Une déclaration sur l’honneur donnant quelques indices sur vos chiffres d’affaires globaux et ceux des trois derniers exercices
  • Un petit mot doux de votre banque ou une preuve d’assurance pour les risques pros.
  • Enfin, les fameux bilans — ou extraits de bilans pour les timides — de la trilogie des trois dernières années pour les sociétés qui ont cette contrainte imposée par la loi.

Comme vous vous en doutez sûrement, avec la brigade des marchés publics tout est bien cadré. Les formulaires du style DC1, DC2, DC3 et autres danses de la paperasse sont à imprimer direct depuis le web. Et bien sûr, il vous faudra d’autres atouts dans votre manche : le Kbis, fraîchement sorti depuis moins de trois mois, une copie des attestations d’assurances, les certificats d’état annuel. Notez que le DC7 sera demandé chaque année par le Trésorier Payeur Général, histoire de vérifier que vous n’avez pas zappé certaines obligations. Sans oublier une petite visite aux obligations fiscales, sociales et bien sûr à l’impôt.

Ohé du bateau! Petite mise en garde

Petite astuce, si vous pouvez dégotter vos documents en ligne, gratuitement (on n’est pas des pigeons, hein), vous êtes dispensé de les fournir. Tout ce que vous avez à faire, c’est fournir les informations et indications nécessaires à leur consultation.
Pour les avis de marché arborant fièrement le logo MPS (Marchés publics simplifiés), on vous demande juste le numéro SIRET. Et bye bye les attestations habituelles.
Maintenant, petit topo sur l’acheteur :

Il a le droit, ce petit futé, de demander à l’entreprise de compléter son dossier dans un délai identique pour tous les candidats, au cas où il manquerait un document.
Par contre, il ne peut pas vous forcer à fournir des documents originaux, des photocopies certifiées conformes ou des traductions certifiées.
Enfin, si vous étiez déjà dans la danse pour une précédente consultation, l’acheteur peut également décider que vous n’êtes pas tenu de fournir à nouveau les mêmes documents.

La danse des chiffres

Imaginez, complice de votre entreprise, vous voilà approché comme un aimant par un acheteur, prêt à dégainer son pouvoir d’achat pour vos prestations. Vous en êtes presque là, hein? Eh bien, ne soyez pas hésitant et préparez-vous à arpenter la voie des factures avec détermination.Soyez muni de vos armes ; un registre fourni par le client, au taquet comme le parfait menu d’un restaurant étoilé, et ne craignez pas d’embrasser l’aide précieuse d’OSEO, tel un phare financièrement lumineux dans une mer de chiffres noirs. Maintenant, accrochez-vous à vos chapeaux, parce qu’il y a un hic. Oui, dans ce beau scénario, une négation féroce peut parfois surgir, votre dossier de candidature peut se retrouver balayé. Ouch ! Mais pas de point noir à l’horizon, mes amis, car même dans cette situation, vous pouvez rebondir tel un lièvre en colère. Comment ? Simple comme bonjour ! Vous avez le pouvoir d’exiger une justification pour ce refus. Avez-vous entendu ça ? Le pouvoir ! Et c’est là que ça devient magique. En agitant votre baguette de justification, vous pouvez invoquer la précieuse analyse des raisons de votre échec, la disséquer, en examiner chaque courbe et chaque ligne pour en extraire les leçons cachées. Hop là ! Une chance en or de prendre en compte l’expérience acquise en préparation de votre prochaine incursion dans l’arène des marchés publics.

Alors, chers entrepreneurs, armés de l’expérience et du pouvoir de rebondir, sautez dans ces nouveaux marchés avec détermination et audace. Après tout, la vie est une danse où le succès n’est qu’à quelques pas de la résilience.