Imagine un GPS pour la communication, ce serait fabuleux, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est ce qu’Alain Cayrol a créé avec son invention, la boussole du langage. C’est un outil qui aide à mieux transmettre nos messages, à rendre nos échanges plus précis, plus lumineux. Les coachs d’entreprise et les managers y trouvent une véritable mine d’or pour optimiser leur communication. Le résultat ? Une équipe qui se sent entendue, reconnue, et en sécurité. Parce que bien communiquer, ça change tout, croyez-moi !
D’ailleurs, vous savez à quel point le bonheur d’un boulot bien fait est crucial dans la jungle de l’entreprise ?
Vous allez comprendre que prendre soin de chaque travailleur est loin d’être futile, bien au contraire. Un employé épanoui, c’est une véritable pépite pour la réussite de son entreprise. Je vous explique :
- Dès qu’il met les pieds au travail, l’enthousiasme l’envahit. Pour lui, chaque jour est une nouvelle quête où il trouve un sens à chaque mission.
- Son esprit de collaboration est contagieux. Son intégrité est sans faille. Sa curiosité et sa créativité semblent inépuisables.
- Résultat : l’absentéisme et le turn-over se font la malle, pour le plus grand bonheur de tous.
Vous ne me croyez pas ? Je vous renvoie alors aux trouvailles de la psychologie positive. Vous m’en donnerez des nouvelles !
Alors, comment la boussole de la communication peut-elle nous sauver la mise ?
- Voici un petit cas pratique pour illustrer le propos
Myriam, fidèle servante d’une crèche depuis une demi-décennie, devient maman. Elle rêve d’un mi-temps pour profiter de sa prunelle. Elle avale sa salive et se précipite voir son supérieur pour un changement d’horaires. L’homme, un poil décontenancé, lui liste ses contraintes tout en lui promettant d’y réfléchir. Face à une réponse aussi vaseuse, Myriam se tourne vers ses compères pour juger de la situation. Pour l’un, c’est à elle de persévérer pour obtenir gain de cause. Le second lui, persuadé que la réponse positive est sur le bout de la langue du responsable. Pour Myriam, la désillusion, convaincue être négligée. Balançant entre ces trois rendus, elle finit par prendre son envol pour devenir free-lance.
La leçon à retenir de tout ça ?
Ce n’est pas tellement ce que nous crachons qui est important, mais comment l’autre le reçoit. Plusieurs facteurs sont en jeu dans l’interprétation d’un message. Pour le cas de Myriam, on peut lister :
- Les généralisations préconçues. Pour Myriam, elle n’est qu’un chiffre parmi d’autres.
- Les règlements imaginaires. Pour Myriam, il est indécent de pousser son employeur à changer d’avis.
- Les jugements. Pour Myriam, l’absence de réponse offenserait son honneur.
- L’interprétation. Pour Myriam, son supérieur aurait balayé sa requête d’un revers de la main.
- La nébulosité des faits. Pour son supérieur, « je vais y réfléchir » permet de retarder une prise de décision.
Pour éviter ce genre de quiproquos, il est vital de dessiner ces 5 chemins avec clarté afin d’offrir une bonne compréhension à votre interlocuteur. Comme vous vous en doutez, reformuler et questionner sont deux excellents alliés pour parvenir à plus de précision. Et cerise sur le gâteau, ces 5 directions vous serviront également pour parfaire la reformulation de vos messages.